Archives de catégorie : ils agissent

l’homme qui plantait des arbres

pour méditer sur l’importance de notre constance et la réelle portée de notre capacité de construction, ré-écoutons « L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono.  » …considérée dans la littérature écologiste comme une parabole de l’action positive de l’homme sur son milieu et de l’harmonie qui peut s’ensuivre. »

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iwU85WUZPqk

Si cette nouvelle de Giono est une fiction, peut-être a-t-elle eu un « effet papillon », car en Inde, cet homme l’a fait en vrai : http://www.planetpositive.org/isablog/actu/6257-inde–lhomme-qui-a-plante-une-foret-de-ses-mains.

belle journée

 

 

Elections législatives

Madame, Monsieur,

je me présente pour la 1ère fois à une élection (législative, 1er circonscription du Loiret) dans l’objectif de faire connaître le RIC, Référendum d’Initiative Citoyenne,  et avec aucun moyen financier, c’est vous dire que je crois “aux petits ruisseaux qui font les grandes rivières”

Je souhaite participer à donner à nos institutions des outils tels que le R.I.C bien sur, mais aussi la sociocratie, la holacratie, la CNV, qui permettent aux citoyens d’exercer leur souveraineté nationale avec plus d’efficacité que par un bulletin tous les 5 ans, et donc, aussi de donner à l’état le moyen d’entendre notre intelligence collective.

Imaginez qu’il n’y ait plus besoin de “réclamer” comme cela se fait actuellement, avec l’impression de “pisser dans un violon”, parce que l’institution « état » sera à l’écoute de ses citoyens du fait même de son organisation.

“c’est moins les hommes que les institutions qu’il faut gouverner” Etienne Chouard

Si je réussis à donner à certains la curiosité d’explorer les sites que je cite, l’esprit en alerte, de s’ instruire aux sources des liens qui y figurent, et surtout l’envie d’agir à leur tour…. j’aurai donner de l’élan au cercle vertueux de notre apprentis-sage d’humanisme.

merci

Yvonne Daroussin

www.ric-france.fr

www.lecolibrifaitsapart.net

 

affiche de campagne :

Probablement n’avez-vous jamais entendu parler du

REFERUMDUM D’INITIATIVE CITOYENNE (R.I.C.)

Voilà l’objet de ma candidature aux élections législatives 2012, 1ere circonscription du Loiret :

 

faire connaître cet outil institutionnel capable de donner aux citoyens un moyen d’exercer leur souveraineté nationale avec plus d’efficacité que par un bulletin tous les 5 ans, et donc de donner à l’état le moyen d’entendre notre intelligence collective.

Le faire connaître afin que chacun puisse s’informer : l’association  RASSEMBLEMENT POUR L’INITIATIVE CITOYENNE (R.I.C.)  milite depuis des années pour que ce type de référendum soit instauré en France. Voir le site www.ric-france.fr

Et donc que chacun puisse constater qu’il est possible que les citoyens participent aux débats législatifs, s’y impliquent avec toutes leurs compétences, pour leur plus grand bien et celui de la Nation. La Suisse en est un exemple rassurant.

Agissez afin que cette possibilité soit instaurée en France :

En signant la pétition du R.I.C

En devenant membre sympathisant ou + de l’association R.I.C

En mettant la pression sur nos élus.

En en parlant autour de vous

 

« ce sont moins les hommes que les institutions qu’il faut gouverner » Etienne Chouard

 

Yvonne Daroussin

qui philo-écolo-logique ici www.lecolibrifaitsapart.net

 

N’ayant fait aucune dépense de campagne, je n’aurai pas de bulletin aux bureaux de vote, vous pouvez le télécharger sur le site du RIC www.ric-france.fr

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à savoir que : Les frais de campagne des candidats aux législatives sont  remboursées à 50% aux candidats dès lors qu’ils (i) recueillent 5% des suffrages exprimés, et dans la limite de 1.26 x (38 000 € +0.15 €/électeur au 1er janvier 2012).   Ce plafond est sous réserve d’actualisation annuelle et  d’un éventuel coup de rabot décidé par le 1er ministre. (source)

Donc, dans la 1er circonscription du Loiret où je me suis présentée, c’est 7 candidats sur 11 qui ne seront pas remboursé de leur dépenses de campagne. Les 4 autres, au maximum de la moitié de leur frais.

ce message de Pierre Rabbhi

les paroles de cet homme me ravissent le cœur :

« Il ne faut pas s’accrocher aux alternatives en se disant qu’elles vont changer la société. La société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion. Chacun doit travailler en profondeur pour parvenir à un certain niveau de responsabilité et de conscience et surtout à cette dimension sacrée qui nous fait regarder la vie comme un don magnifique à préserver. Il s’agit d’un état d’une nature simple : J’appartiens au mystère de la vie et rien ne me sépare de rien. Je suis relié, conscient et heureux de l’être.
C’est là que se pose la question fondamentale : qu’est-ce que vivre ? Nous avons choisi la frénésie comme mode d’existence et nous inventons des machines pour nous la rendre supportable. Le temps-argent, le temps-production, le temps sportif où l’on est prêt à faire exploser son coeur et ses poumons pour un centième de seconde… tout cela est bien étrange. Tandis que nous nous battons avec le temps qui passe, celui qu’il faut gagner, nos véhicules, nos avions, nos ordinateurs nous font oublier que ce n’est pas le temps qui passe mais nous qui passons. Nos cadences cardiaques et respiratoires devraient nous rappeler à chaque seconde que nous sommes réglés sur le rythme de l’univers.
L’intelligence collective existe-t-elle vraiment ? Je l’ignore mais je tiens pour ma part à me relier sur ce qui me parait moins déterminé par la subjectivité et la peur, à savoir l’intelligence universelle. Cette intelligence qui ne semble pas chargée des tourments de l’humanité, cette intelligence qui régit à la fois le macrocosme et le microcosme et que je pressens dans la moindre petite graine de plante, comme dans les grands processus et manifestations de la vie. Face à l’immensité de ce mystère, j’ai tendance à croire que notre raison d’être est
l’enchantement.
La finalité humaine n’est pas de produire pour consommer, de consommer pour produire ou de tourner comme le rouage d’une machine infernale jusqu’à l’usure totale. C’est pourtant à cela que nous réduit cette stupide civilisation où l’argent prime sur tout mais ne peut offrir que le plaisir. Des milliards d’euros sont impuissants à nous donner la joie, ce bien immatériel que nous recherchons tous, consciemment ou non, car il représente le bien suprême, à savoir la pleine satisfaction d’exister.
Si nous arrivions à cet enchantement, nous créerions une symphonie et une vibration générales. Croyants ou non, bouddhistes, chrétiens, musulmans, juifs et autres, nous y trouverions tous notre compte et nous aurions aboli les clivages pour l’unité suprême à laquelle l’intelligence nous invite. Prétendre que l’on génère l’enchantement serait vaniteux. En revanche, il faut se mettre dans une attitude de réceptivité, recevoir les dons et les beautés de la vie avec humilité, gratitude et jubilation. Ne serait-ce pas là la plénitude de la vie ? »

téléchargement au format PDF de ce texte de Pierre Rabhi

 

Yasuyuki Fujimura

un inventeur au service de la Terre et de notre confort.

que je me sens enthousiaste…

je l’ai découvert à la télé, fait une petite recherche et trouvé surtout des liens anglais

J’ai lu le seul en français qui présente le mouvement slow au Japon : http://www.arte.tv/fr/6391746,CmC=6387424.html, l’auteur présente Mr Fujimura après la 2ié vidéo

et la traduction google  de cet article : http://www.winifredbird.com/journalism/Notebook/Entries/2009/9/7_Yasuyuki_Fujimura.html  que je copie tel que ici :

« J’ai demandé au Dr Fujimura, qui jusqu’en 2000 avait mis au point des appareils électriques, pourquoi il est passé à inventer non-électrique de la technologie.

« Au tournant du millénaire nous avons tous ressenti une sorte de conscience: à partir d’ici, c’est le 21e siècle. Peuple japonais regardé en arrière sur le 20e siècle avec beaucoup de regret. Bien sûr, en termes matériels, nous étions très à l’aise, mais toujours quelque chose n’allait pas. D’une part, par pure mettant l’accent sur le côté matériel des choses que nous avons sacrifié notre bien-être spirituel. En mettant l’accent exclusivement sur le développement du secteur économique et nous avons ignoré les problèmes environnementaux. Nous avons également mis l’accent sur les adultes au détriment des enfants. Nous avons donc regardé en arrière sur tout cela, que le peuple japonais aiment faire, et a regretté beaucoup. Nous voulions faire du 21e siècle de mieux, de mettre plus de poids sur l’environnement et bien-être spirituel, sur les enfants, sur la créativité. Mais en réalité, nous avons lancé une nouvelle ère de développement économique, cette fois à l’échelle mondiale, et le monde entier est pris dans cette course folle. Je ne pouvais pas voir comment cela allait apporter un plus grand bonheur au monde.

« J’ai interviewé beaucoup de gens: les politiciens, universitaires, journalistes, femmes au foyer, agriculteurs, étudiants. Je leur ai demandé si le pourrait imaginer un avenir pacifique dans cette voie de la mondialisation. Chacun d’eux a dit non. La chose étrange est, même si tout le monde a convenu que ce n’était pas une bonne direction pour aller dans, nous avons tous été dans cette direction de toute façon. C’est parce que c’est notre seul choix. Ce que je veux faire est d’offrir une autre option – comme un inventeur, c’est mon travail. Je veux offrir aux gens un moyen d’avoir une vie abondante, sans développement économique excessive ou une dépendance excessive à d’autres personnes.

« En particulier je me suis senti de cette façon dans les pays étrangers. Les soi-disant pays en développement comme la Chine, l’Indonésie et l’Inde sont de plus en plus économiquement et commence à se déplacer dans le sens de la richesse matérielle plus grande. Mais je pense qu’il ya une grande chance pour les pays qui n’ont pas encore industrialisés.

«Par exemple, je suis allé en Chine en 2000. J’ai demandé à beaucoup de gens ce qu’ils voulaient plus, et la réponse écrasante était un réfrigérateur électrique. Mais si les machines à laver ou les réfrigérateurs que le Japon utilise venait à se propager dans le monde entier, nous serions fait pour. Donc, dans les pays où ce type de machine à laver n’a pas encore fait à devenir généralisée, il ya une chance de développer un nouveau type de machine qui ne va pas nous faire si tout le monde l’utilise. Quelque chose qui peut être un peu moins commode, mais qui ne sera pas détruire l’environnement. Pays les moins industrialisés n’ont pas encore de descendre avec notre bouton-poussoir maladie encore, donc il ya encore – à peine – une chance pour ce type de technologie.

« Je ne suis pas le rejet de l’électricité tout à fait. Mais si un pays devient dépendant réfrigérateurs importés, par exemple, ce n’est pas la meilleure situation pour eux. Avec la technologie non-électrique, il est possible pour les pays d’être indépendant. L’industrie locale va se développer. Avec ce type de produit, l’environnement sera protégé. La clé est d’équilibrer l’environnement et de l’industrie au niveau local. Je tiens à offrir cette option. « 

Bunker Roy

Apprendre d’un mouvement va-nu-pied

A Rajasthan, en Inde, une école hors du commun forme hommes
et femmes venant de milieux ruraux — illettrés pour la
plupart — pour devenir ingénieurs en énergie solaire,
artisans, dentistes et docteurs dans leur propre villages.
Elle s’appelle l’Université des Va-nu-pieds, et son
fondateur, Bunker Roy, nous explique comment elle
fonctionne.
il faut absolument que regarder ça, c’est magnifique !
Pour les sous-titrages en français, sous le bouton de
lecture il y a écrit « Subtitles available in ». .
il suffit de choisir la langue française dans le petit
rectangle à coté.

Régalez vous !

Altergouvernement

je viens de découvrir ce  livre écrit par 18 ministres-citoyens pour une réelle alternative:
Aline Pailler, Clarisse Taron, Claude Egullion, Fabien Piasecki, Franck Lepage, Geneviève Azam, Gérard da Silva, Jacques Testart, Jean-Baptiste Eyraud, Jean-Marie Harribey, Laurent Mucchielli, Marc Dufumier, Marie Duru-Bellat, Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, Nathalie Péré-Marzano, Paul Ariès, Philippe Leymarie, Susan George. Leur biographie sur le site de l’éditeur : http://www.muscadier.fr/catalogue/altergouvernement/

« Chacun de ces auteurs, se glissant dans la peau d’un ministre, détaille  les principes de son action et les mesures qu’il s’apprête à mettre en place. Au fil des programmes distillés avec une simplicité rare et – pour une fois – sans langue de bois, se cristallisent la conscience et l’imaginaire communs d’un monde plus juste et plus égalitaire.

Et si ce Printemps français devenait un jour réalité ? »

Daniel Mermet en parle sur France Inter « las-bas si j’y suis » : MIRAC (Mouvement Indépendant pour une Réelle Anternative Citoyenne)

Il ne tient qu’à nous, vous voyez bien les colibris, ça bouge…

percevoir la beauté…

Par un froid matin de janvier, un homme assis à une station de métro de Washington DC a commencé à jouer du violon. Il a joué six morceaux de Bach pendant environ 45 minutes. Pendant ce temps, comme c’était l’heure de pointe, il a été calculé que des milliers de personnes sont passées par la gare, la plupart d’entre elles en route vers leur travail.Trois minutes se sont écoulées et un homme d’âge moyen a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son rythme, a arrêté pendant quelques secondes, puis se précipita pour respecter son horaire.

Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : une femme jeta de l’argent dans l’étui de son violon et, sans s’arrêter, a continué son chemin.

Quelques minutes plus tard, quelqu’un s’adossa au mur pour l’écouter, mais l’homme a regardé sa montre et a repris sa marche. Il est clair qu’il était en retard au travail.

Celui qui a apporté le plus d’attention à la prestation musicale fut un petit garçon de 3 ans. Sa mère l’a tiré vers elle, mais le garçon s’est arrêté pour regarder le violoniste.

Enfin, la mère a tiré plus fort et l’enfant a continué à marcher en tournant la tête tout le temps. Cette action a été répétée par plusieurs autres enfants. Tous les parents, sans exception, les forcèrent à aller de l’avant.

Durant les 45 minutes que le musicien a jouées, seulement 6 personnes se sont arrêtées et sont restées à l’écouter pendant un certain temps. Environ 20 lui ont donné l’argent, mais ont continué à marcher à leur rythme. Il a recueilli 32 $. Quand il finit de jouer et que le silence se fit, personne ne le remarqua. Personne n’applaudit, ni n’exprima quelque reconnaissance que ce soit.

Personne ne savait cela, mais le violoniste était Joshua Bell, l’un des meilleurs musiciens au monde. Il a joué l’un des morceaux les plus difficiles jamais écrits, avec un violon une valeur de 3,5 millions de dollars.

Deux jours avant sa prestation dans le métro, Joshua Bell joua à guichets fermés dans un théâtre de Boston où un siège coûtait en moyenne 100 $.

C’est une histoire vraie. Joshua Bell joua effectivement incognito dans la station de métro

Cet événement a été organisé par le Washington Post dans le cadre d’une expérience sur la perception, les goûts et les priorités des gens. L’énoncé était: dans un environnement commun à une heure inappropriée sommes-nous en mesure de percevoir la beauté?

Nous arrêtons-nous pour l’apprécier? Savons-nous reconnaître le talent dans un contexte inattendu?
L’une des conclusions possibles de cette expérience pourrait être: si nous n’avons pas un moment pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde jouant la meilleure musique jamais écrite, combien d’autres choses manquons-nous ?

envie de lire?

Je viens de découvrir ce livre que j’ajoute à la liste (longue!) de mes prochaines lectures. Puisque ma  conviction rejoint celle de Pierre Rabbhi (préface) et  Michel Maxime Egger (auteur):

« ultimement, ce ne sont pas les règlementations et les contraintes qui nous conduiront à sauvegarder la nature. Si l’humanité doit évoluer, cette évolution se fera dans le sacré, dans une conscience que la vie est magique, belle, enchanteresse, que la nature est un don, la manifestation d’un principe qui nous dépasse. Alors, nous réaliserons notre vocation suprême : l’admiration. […] »

extrait de la préface (par Pierre Rabbhi)  du livre    » La Terre comme soi-même »   de Maxime Egger présenté ici :   http://www.trilogies.org/spip.php?article152

 

Belles journées

le petit coin du pratique

pour inaugurer cette page: les codes barres

ben oui…pour acheter local, faut savoir les lires… donc ce pdf : listecodebarre

et l’article wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/Code-barres_EAN où l’on apprends que les codes barres « n’indiquent pas toujours le pays de production, il peut s’agir du pays où est situé le siège social de l’entreprise ou l’un de ses sièges sociaux ».

donc même en achetant un N° entre 300 et 379, la France, on est pas sur que le produit a été fabriqué en France!!!

Bon, l’idéal c’est quand d’acheter directement au producteur… j’arrive à le faire pour les fruits et légumes… petites gouttes…

 

invitation à Zeitgeist

http://www.dailymotion.com/video/x4jhkg_zeitgeist_news?start=0#from=embed

je ne me rappelais plus qu’il y avait autant de sages avec les mêmes grandes lignes historiques. Ces symboles sont un guide.Celui des cycles.

Nous aussi, nous avons nos exploits à réaliser, à notre échelle, dans notre petit-monde.  Je souris, en pensant à tous les projets que je connais, qui murissent petit à petit. En pensant aussi, à tous ceux que je ne connais pas.

Bon vent à tous, et que la force soit avec nous!